Le Seigneur des Anneaux (1) La communauté de l’anneau

Se lancer dans la lecture – puis dans l’écriture d’un billet à propos – du Seigneur des Anneaux peut représenter une vraie gageure. Que dire de plus d’un monument de la fantasy qui a conquis un droit de cité inébranlable dans le coeur de millions de lecteurs depuis pas moins de 70 ans, et occupé des centaines, voire des milliers de critiques, d’analystes littéraires et de fans à le décortiquer ? Je me sens d’autant moins légitime que je ne lis pas de fantasy – à quelques rares exceptions près – et qu’il a bien fallu tout le charme tentateur de ma copinette lectrice pour me décider à me lancer moi aussi dans la lecture du chef-d’oeuvre de J.R.R.

Voire, oserais-je dire qu’avant je fuyais cet univers en pensant qu’il n’était pas fait pour moi ? trop de créatures bizarres dedans, trop de merveilleux, trop de tribulations rasoir faisant office de repoussoir… Bref mon a-priori négatif était aussi énorme que la réputation mythique de la trilogie.

Verdict ?

Eh bien premièrement, je confirme : il y a beaucoup de créatures bizarres dedans, beaucoup de merveilleux et beaucoup de tribulations. Mais, est-ce trop ? Ça dépend de quel point de vue on se place. Si on se place du point de vue du lecteur cartésien habitué à des intrigues carrées, aux page-turners, aux romans contemporains, oui, la quête de Frodon, Gandalf, Aragorn, Legolas et les autres peut sembler bien longue ; pire : sans but précis, autre que celui de se débarrasser on ne sait trop comment d’un anneau très encombrant dans l’antre d’un redoutable Seigneur des Ténèbres qui fait planer son ombre sur toute la Terre du Milieu. L’intrigue est linéaire et ressemble à celle, à rallonge, des romans de chevalerie du Moyen Âge. Interviennent tout un tas de personnages qu’on ne revoit plus forcément par la suite et surtout, des créatures qui ne sont pas décrites et que j’ai du mal à m’imaginer : genre, quid des orques franchement ? Moi je vois des gros poissons noir et blanc qui sautent à travers un cerceau dans une piscine, perso. Apparemment ce sont de redoutables monstres, mais je ne saurais dire s’ils ont des pattes ou s’ils volent. Heureusement mes quelques rares souvenirs du film de Peter Jackson me permettent d’imaginer assez bien l’elfe Legolas (coeur) ou ce vilain bouffon de Gollum. Quant à savoir se repérer dans le temps et l’espace inventés par Tolkien je tire mon chapeau à ceux qui y parviennent. J’ai renoncé assez vite pour ma part à situer précisément les lieux traversés par la communauté de l’anneau, que ce soit les Terres sauvages, les Monts brumeux, les Hauts de Galgal, la Forêt noire, l’Anduin, et même la Moria et la Lorien… tout se mélange un petit peu. De même pour les repères temporels : je n’ai même pas cherché à me rappeler en quelle année se place l’intrigue, ni les généalogies compliquées des différents rois déchus et disparus qui se sont succédés sur ces différentes terres.

Et pourtant, pourtant. Malgré les longueurs, les péripéties qui se suivent et se ressemblent, je me suis laissée envoûter par le charme de cette histoire. Il y a ce quelque chose d’intemporel, de mythique, de poétique qui m’a puissamment ensorcelée, a parlé à mon imaginaire, je ne sais trop comment le dire autrement. Ça tient sans doute aux paysages traversés, pleins de splendeur : ces forêts profondes aux arbres animés, ces prairies fleuries au pays des elfes (et leurs maisons construites dans les arbres), ces fleuves et ces chutes d’eau coulant au milieu des falaises, ces montagnes pierreuses et brumeuses… Mais il n’y a pas que ça : il y a aussi cette touche d’humour, que l’on retrouve notamment dans les conversations entre Hobbits, qui n’est vraiment pas désagréable ! Au plan symbolique, le fait qu’un maléfique instrument, symbole d’un pouvoir absolu et sans partage (l’Anneau) échoie à la créature la plus inoffensive et faible en apparence (un Hobbit) est d’une grande portée. Cela montre la force des faibles (très évangélique tout ça) et les limites de la toute-puissance. La mission reçue (contre son gré) par Frodon renverse complètement un système de valeur qui ferait primer la force brute, la domination, la loi de la jungle, et met en lumière une autre forme de force qui peut sembler parfois bien fragile, voire en péril : celle née de l’amitié, de la concorde, de la solidarité. Je comprends que le Seigneur des Anneaux ait pu être interprété de façon politique, car l’auteur montre la corruption engendrée par le pouvoir, y compris sur les meilleurs des êtres ; même Frodon n’est pas exempt de l’influence maléfique de l’Anneau, il est parfois tenté par les ténèbres. Certains de ses compagnons le convoitent aussi, dans un but sans doute altruiste (sauver une communauté face aux assauts de Sauron), mais l’Anneau fait ressortir leurs mauvais penchants, c’est-à-dire la tentation de tout faire par soi-même, par force. Ce que semble montrer l’auteur c’est qu’au contraire, seules la fraternité liant un petit groupe et l’innocence d’un coeur pur ne poursuivant pas de vaines ambitions peuvent l’emporter sur le mal. Cela suppose un chemin d’humilité, de sagesse, de dévouement. Bref, tout un tas de mots vachement à la mode (humour) mais qui me semblent très lumineux personnellement.

« J’ai souvent eu envie de voir un bout de magie comme on en raconte dans les vieux contes, mais je n’ai jamais entendu parler d’un meilleur pays que celui-ci. C’est comme d’être à la maison et en vacances en même temps, si vous me comprenez. Je n’ai pas envie de partir. »

(Sam Gamegie)

Alors oui, même si j’ai mis deux mois à lire ce premier tome (près de 700 pages tout de même), même si à certains moments j’ai été tentée d’arrêter, j’ai envie de rempiler pour le suivant : Les deux tours. Je ne sais pas trop où tout cela va m’emmener, sachant qu’il y a encore un troisième tome (l’été sera probablement fini quand je l’aurai terminé) mais je veux continuer à faire partie de l’épopée de Frodon Sacquet, me sentir un peu Hobbit moi aussi dans ce monde de brutes, mais si beau, qu’a créé Tolkien. Et enfin, je pourrai voir la trilogie cinématographique du Seigneur des Anneaux avec des yeux avertis (j’ai hâte).

(Concernant mon édition Folio Junior empruntée à la bibliothèque et datant des années 80, elle n’est pas si dégueulasse. Les illustrations de Philippe Munch en têtes de chapitre rendent bien l’atmosphère de l’histoire, même si les Hobbits sont dessinés comme des petits gros alors que j’avais plutôt le modèle fluet type Elijah Wood en tête. N’ayant pas lu la nouvelle traduction de Daniel Auzon, je ne peux me prononcer sur les avantages et désavantages de l’ancienne, mais maintenant que je me suis attachée à lire « Frodon Sacquet » ou « LA Comté », je pense que je ne pourrais me résoudre à les voir transformés en « Frodo Bessac » ou « LE Comté ». Sorry!)

Et ici, y a-t-il des fans du Seigneur des Anneaux ? Du livre, du film ?

« Le Seigneur des Anneaux I. La communauté de l’Anneau » de J.R.R. Tolkien, traduit de l’anglais par Francis Ledoux, illustrations de Philippe Munch, Christian Bourgeois éditeur, Folio Junior, 2000 (rééd.), 688 p.

La Passe-Miroir (2) : Les disparus du Clairdelune

B1-ou5uTwySSigne que mes hormones de grossesse ne me font plus craindre grand chose, je m’apprête à vous parler du Livre 2 de la Passe-Miroir, lu… il y a bien six mois. Autant vous dire qu’il ne m’en reste que des bribes et qu’il m’est impossible de me souvenir des innombrables rebondissements guettant la « petite Ophélie » après sa présentation officielle à Farouk, l’esprit de famille du Pôle, en tant que fiancée de Thorn (le premier tome se concluait sur la sortie d’Ophélie de sa clandestinité).

Promue sur-le-champ « vice-conteuse » de la cour  après une mémorable partie de jeu de l’oie à taille humaine, Ophélie est en fait plongée au coeur d’une nasse d’intérêts divergents, couvant derrière l’unique obsession de Farouk : la « lecture » de son Livre, c’est-à-dire le décryptage de cette « Bible » immémoriale qui régit sa destinée. Or Ophélie, avec ses dons de « liseuse », semble toute désignée pour la tâche. Mais certains ne partagent pas tout-à-fait cet avis…

Ce qu’il me reste de cette lecture jeunesse, ce sont des ambiances hautement colorées et un foisonnement narratif toujours aussi propice à l’imaginaire. Le vernis brillant de la cour de Farouk recouvre difficilement des haines et des intrigues féroces, dont l’affaire des personnalités « disparues » de l’ambassade du Clairdelune n’est pas des moindres. La pauvre Ophélie est d’ailleurs concernée. Plus généralement, il règne une atmosphère troublée par des évolutions politiques et écologiques déstabilisantes, comme le retour en grâce de certains clans bannis et l’effritement des arches. Enfin, l’éloignement de la toxique Citacielle vers une superbe station balnéaire et montagneuse offre une parenthèse bienvenue à Ophélie et à sa famille tout droit venue d’Anima, quelques temps avant la date prévue pour le mariage (occasion de brosser des scènes de retrouvailles réjouissantes entre Ophélie et sa cacophonique famille, doublées de la présence réfrigérante du torve Thorn)…

« Ophélie, elle, avait perdu ses mots. Il n’y avait plus de remparts autour d’eux. C’était leur train qui, à présent, roulait au sommet d’une immense fortification. Abolis, les murs ! Le monde n’était plus que mer et montagne à l’ouest, forêt et ciel à l’est : le rendez-vous de toutes les immensités. Ophélie repoussa le tourbillon de boucles brunes qui se prenait dans ses lunettes. Les yeux écarquillés, elle aurait voulu capter chaque détail de ce paysage surprise : les glaciers qui réfléchissaient leur blancheur éblouissante dans le miroir des eaux, le vol d’un harfang des neiges sous la déferlante des nuages, le carillon d’un clocher au milieu de petites maisons multicolores, l’odeur puissamment résineuse des sapins et délicieusement salée de la mer. Ophélie aperçut même au pied de la muraille, ses immenses pattes plongées dans une tourbière, un élan géant qui ébrouait ses bois et qui faisait à lui seul la taille du fourgon à bagages. » 

Vu que j’aborde le versant conjugal, la relation entre Thorn et Ophélie évolue vers davantage d’ambiguïté, ce qui n’est point pour me déplaire : entre rapprochement amoureux et défiance d’Ophélie concernant les intentions réelles de Thorn, à quoi peut aboutir cette relation régie par un contrat tout sauf romantique ? Comment Ophélie va-t-elle continuer de s’approprier une situation définie par la contrainte ? Question à la tonalité discrètement humaniste, libérale et féministe qui sous-tend toute la saga. De son côté, Thorn apparaît plus humain, et sa personnalité sombre et tourmentée nous est expliquée par ses origines familiales…

« Les lunettes d’Ophélie s’assombrirent. (…). Il avait touché à son Livre. Ce qu’Ophélie ne comprenait pas, c’était pourquoi il l’avait fait. Ça allait complètement à l’encontre de la vérité qu’il avait cherché à lui transmettre autrefois.

– Vous n’êtes pas une poupée, affirma Ophélie avec tout le souffle dont elle était emplie. Vous n’avez pas à réaliser le rêve d’un autre.

– Je dois faire ce qui est écrit, répéta imperturbablement Farouk. Ouvrez la porte. »

Tant que j’y suis, autant vous servir mon interprétation ethno-politique du monde de la Passe-Miroir (si tant est que je n’ai pas fumé la moquette). Soyons clairs, l’intention de l’auteure n’est pas de faire un roman à thèse planqué derrière un décor factice, façon « Candide » de Voltaire. Mais il se dessine bien une géopolitique du monde des arches dont le modèle me semble gracieusement inspiré de  notre monde, d’hier ou d’aujourd’hui : le Pôle serait un peu la Prusse de Bismarck, un monde froid et fortement hiérarchisé, où les grandes familles nobles aspirent constamment à davantage de pouvoir ; tandis qu’Anima, l’arche natale d’Ophélie, ressemble plutôt à une petite cité méditerranéenne de type égalitaire, où les gens se connaissent tous, parlent avec les mains et jouent à la pétanque. Arc-en-Terre, dont est originaire la « mère Hildegarde », architecte de la Citacielle, c’est l’Angleterre avec sa mentalité insulaire (on dit « filer à l’arcadienne » car ses habitants sont experts en passages secrets qui permettent de relier n’importe quel point du monde des arches) et son appétence  au commerce international. Avez-vous repéré d’autres allusions ?

Un des charmes de cette lecture, c’est aussi l’écriture de l’auteure, qui n’hésite pas, au milieu de ses imparfaits du subjonctif, à parsemer le parler de la tante Roseline (et des gens d’Anima en général) d’expressions patoisantes et de comparaisons tonifiantes, telles que : lubrique comme une salière, pâle comme une ampoule, autant de jugeote qu’une table basse, s’ennuyer comme des dessous-de-plat… Un truculent terreau d’inspiration pour ceux qui ont besoin de réveiller leur auditoire (… non, non, je ne pensais nullement à des élèves comateux, ça ne me serait pas venu à l’esprit, voyons !)

Résultat de recherche d'images pour "vieux livre jules verne"J’aime également toujours autant l’illustration de couverture, porte ouverte sur l’imaginaire qui me fait penser aux gravures anciennes des vieux Jules Verne édités par Hetzel. L’ouvrage gagnerait d’ailleurs à comporter des illustrations à l’intérieur de ses pages, comme les livres pour enfant d’autrefois…

Cette série est donc décidément une fascinante échappée dans un univers très maîtrisé, plein de chausses-trappes et de rebondissements à tiroirs. Je suis moins réceptive à la portée mystico-gazeuse de l’histoire, ou plutôt à la tournure un peu  fumeuse des propos sur « Dieu » qui parsèment le livre et prennent davantage d’épaisseur dans ce deuxième tome – même si je rejoins Lili dans son hypothèse « Pygmalion » et une probable mise en abyme. Cela apporte aussi une dimension apocalyptique à la série, l’enjeu final étant de découvrir ce qui a provoqué la grande Déchirure de l’ancien monde ayant enfanté le monde des arches. Mais ce que je recherche en premier lieu dans cette série, c’est plutôt l’ivresse causée par un cocktail d’aventures bien frappées, et sur ce point, je suis plus que servie, la lecture de la Passe-Miroir pouvant se révéler par moment presque saturante. Ce second tome se conclue d’ailleurs sur un retournement saisissant que je ne dévoilerai évidemment pas… Hâte de voir ce que nous révèle le tome 3 !

Allez lire le billet de Lili, ma fidèle (et patiente) co-lectrice, qui a pour sa part englouti d’un coup les tomes 2 et 3 de la Passe-Miroir.

« La Passe-Miroir, Livre deux : Les disparus du Clairdelune » de Christelle Dabos, Gallimard jeunesse, 2015, 560 p.

La passe-miroir (1) Les fiancés de l’hiver

CVT_La-passe-miroir--Les-fiances-de-lhiver_1267« Bientôt, quand les hématomes se seraient résorbés, quand la griffure de Freyja se serait transformée en cicatrice sur la joue, Ophélie retrouverait un visage familier. Mais son regard, lui, ne redeviendrait jamais comme avant. À force de voir des illusions, il avait perdu les siennes et c’était très bien comme ça. Quand les illusions disparaissent, seule demeure la vérité. » (P. 517).

La froidure hivernale se prête à vous parler d’un roman jeunesse qui fait fureur chez les pré-ados de 11 à 77 ans, j’ai nommé Les fiancés de l’hiver, premier tome d’une tétralogie intitulée La Passe-Miroir, dont trois tomes sont pour l’instant publiés. Ce premier tome conte l’histoire d’Ophélie, une jeune fille ayant pour particularité de : 1/ traverser les miroirs ; 2/ « lire » les objets avec ses doigts pour connaître leur passé ; 3/ être très maladroite, timide, petite, peu soucieuse de son apparence et propriétaire d’une écharpe capricieuse.

L’univers dans lequel elle vit est composé de diverses arches flottant dans le vide, comme des pièces détachées d’un globe originel dont Ophélie rêve parfois. Originaire de l’arche d’Anima, elle est promise en mariage à un homme important du Pôle. Leurs premiers rapports sont aussi chaleureux que les températures négatives qui règnent dans l’arche de Thorn, le promis d’Ophélie, un géant vêtu de peaux de bête, au visage taillé à coups de serpe. C’est donc mal parti pour les fiancés de l’hiver, mais nous autres lecteurs sommes déjà appâtés par ce couple si mal assorti, qui n’est pas sans ressembler à une certaine Lizzie Bennett et un certain Mr Darcy (merci Lili, ma co-lectrice, de m’y avoir fait penser !).

Cet homme taciturne l’embarque donc dans un dirigeable, et voilà notre Passe-miroir catapultée dans ce nid de vipères qu’est la cour évoluant à la Citacielle, une citadelle flottant au-dessus du Pôle (et dont la représentation en couverture flatte l’imaginaire). Il est clair qu’aucun membre des riches clans nobles ne souhaitent ce mariage, pour des raisons qui restent obscures, et les chausses trappes guettant Ophélie durant ses fiançailles sont si nombreux qu’elle est obligée de se cacher et d’user des illusions présentes en masse dans la Citacielle.

Pour tout vous dire, ce livre et moi étions partis sur de mauvaises bases. J’ai peu l’habitude de lire de la fantasy, me méfiant des apprentis auteurs qui se greffent sur un filon très vendeur à l’heure actuelle. Mais au-delà du genre, les 50 premières pages m’ont semblé caricaturales et téléphonées. Quoi de plus « déjà vu » (et pour cause) et de plus nunuche que cette petite sainte-nitouche qui coche les cases « binoclarde » + « surdouée », et qui refuse un beau parti dont se sont embéguinées ses idiotes de mère et de soeur ? Ben voyons.

Oui mais. Il y a l’art et la manière. Dès le départ d’Ophélie pour la Citacielle j’ai dévoré d’un coup les 500 pages suivantes. La magie avait opéré : un mélange entre l’esthétique « Belle Époque » du monde de la Passe-miroir et de son ancrage spatial très attrayant, du style impeccable de l’auteur, de son humour semé d’euphémismes, et des savants rebondissements de l’intrigue. Ophélie a tout de l’anti-héros dont on fait les vrais héros : courageuse, fine, intègre et pleine de ressources insoupçonnées. Cela nous a un côté roman d’apprentissage ma foi bien plaisant ; Christelle Dabos pour sa part est un vrai écrivain qui a bel et bien dépassé le stade de l’apprentissage.

La Passe-Miroir a donc gagné une adepte de plus, deux même, si je puis m’avancer pour ma copinette Lili qui l’a lu en même temps que moi et en parle ici.

« La Passe-Miroir, livre I. Les fiancés de l’hiver » de Christelle Dabos, Gallimard Jeunesse, 2013, 528 p.Participation au challenge Petit Bac d’Enna dans la catégorie PASSAGE DU TEMPS.